Carte du monde entouré de fils barbelés

Un autre regard sur : la conférence d’Évian en 1938 : le monde refuse d’accueillir les juifs

Pour répondre aux mouvements juifs persécutés, le président américain va botter en touche en proposant une Conférence internationale pour les Réfugiés afin de soi-disant «faciliter l’émigration des réfugiés politiques en provenance d’Autriche et probablement d’Allemagne». Elle se réunit du 6 au 14 juillet 1938 à Évian, en France. 32 pays sont là, souvent venus à reculons : 9 européens, 20 latino-américains.

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Un autre regard sur : les génocides tropicaux (fin XIXe début XXe)

C’est le titre d’un livre écrit par le géographe, historien, militant politique de gauche américain, Mike Davis. Il y analyse les raisons de la mort de 50 millions de personnes en Inde, au Brésil, en Chine et en Afrique entre les années 1876 et 1902.
Chaque vague de sécheresse, chaque catastrophe permet des avancées impérialistes, car les empires saisissent l’occasion pour exproprier les terres communales, accaparer des ressources agricoles et minières, voire même de se tailler de nouvelles colonies.

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Deux soldats devisant dans les tranchées en hiver.

Un autre regard sur : la trêve de noël 1914 sur le front

cette trêve de 1914 a débuté le soir précédant Noël ou le jour même de la fête. Elle a duré parfois la journée et parfois plusieurs jours. Elle s’est étendue sur les deux tiers du front germano-britannique, et plusieurs milliers de soldats y ont pris part. Plus extraordinaire encore, cette trêve, totalement inorganisée, s’est propagée de manière spontanée et indépendante.

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Le racisme (vision) onirique, silhouettes.

Un autre regard sur : l’apparition de la théorie du racisme dit « scientifique »

Nous le savons maintenant, toutes ces théories du 19e siècle sont fausses. Nous savons que les humains ne peuvent être divisés en groupes distincts, que la race n’a pas de réalité biologique mais reste une construction sociale, que nous sommes une seule espèce humaine, génétiquement indivisible, que toutes les caractérisations utilisées alors s’appuyaient sur des stéréotypes culturels projetés pour décrire de manière située et utile à l’entreprise coloniale, les prétendus caractère, intelligence et comportement des colonisé·e·s.

Mais cette construction sociale opère encore et toujours aujourd’hui, de manière répétitive, insidieuse, permanente.

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