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Au sujet de la vente du local du NPA de Rouen

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Cher·es camarades

Circule une vidéo s’insurgeant contre la procédure de vente du local du NPA de Rouen. Voici quelques précisions pour expliquer la situation.

Il y a actuellement à Rouen, depuis notre séparation lors du congrès de décembre 2022, deux groupes s’appelant NPA.

Le groupe dans lequel nous militons représente à Rouen la majorité des militant·es du NPA lors de ce congrès, avec les quatre portes paroles, Olivier Besancenot, Philippe Poutou, Christine Poupin et Pauline Salingue.

L’autre groupe qui signe NPA agglo Rouen est un courant, la PFC, qui a recueilli 45,3 % lors de ce congrès.

Une séparation politique est une chose grave, aussi nous essayons de tout faire pour maintenir des relations politiques aussi normales que possibles entre nos deux organisations, et proposons d’en négocier les conditions matérielles et politiques. Nous pensons politiquement correct que les courants politiques qui ont participé à la construction du NPA et de son appareil, se répartissent machines, locaux en fonction de leur taille relative. Notre volonté depuis la séparation est de négocier sérieusement cette séparation. Force est de constater qu’un an après, nous n’avons pu le faire.

Localement les camarades de la PFC ont refusé par écrit toutes les propositions de négociation, s’en remettant aux résultats de la négociation nationale qui n’avance pas.

Pour éviter des frictions inutiles, nous leur avons donné les délais afin que leur courant mette en place une expression sur les réseaux sociaux.

Nous avons demandé que nous soit remise la liste des contacts dans l’agglomération que nous avons élaboré avec eux, iels ne nous ont jamais répondu.

Au début de l’année 2023, alors que nous continuions à fonctionner avec une trésorerie commune, nous nous sommes aperçu·es que seulement 25 % des camarades de la PFC continuaient à payer leurs cotisations à cette trésorerie. En outre, en mars 2023, les membres de la PFC qui avaient les moyens juridiques de le faire, ont bloqué au plan national le compte NPA souscription qui servait à recueillir les cotisations de tout le NPA. Nous avons donc du séparer les comptes à partir d’avril.

Depuis cette date, les militant·es de la PFC continuent à utiliser les locaux communs, financés par notre seule trésorerie. Si la situation pouvait durer un moment, compte tenu du fait que nous avions une trésorerie abondée en commun avant la séparation, elle ne peut s’éterniser. Les militant·es de la PFC demandent aujourd’hui à utiliser gratuitement un local que nous sommes les seuls à financer. Chacun·e comprend que cela ne peut durer. Le NPA a donc décidé de vendre le local de Rouen, quitte à ce que tout ou parte de la vente revienne aux militant.es PFC dans le cadre de la négociation sur les conditions de la séparation.

Les camarades de la PFC ne peuvent s’insurger contre une situation qu ils ont même créée, dont ils sont les seuls responsables et à laquelle ils seraient seuls à pouvoir apporter une solution en contribuant aux frais d entretien du local qu ils utilisent. Nous ne voulons pas les empêcher de militer, nous refusons simplement de financer leurs activités politiques, en assurant intégralement la charge financière du local rouennais.