Un repli électoral des États-Unis :
Après des semaines de menaces d’insurrections en cas de défaite, il a finalement remporté l’élection avec près de 72 millions de voix contre 66 millions pour Kamala Harris, consolidant également la majorité républicaine au Sénat. Ce choix des électeurices qui se sont exprimées montre une Amérique repliée sur le fantasme de sa toute-puissance, indifférente aux enjeux climatiques et sociaux, et attachée à un capitalisme inégalitaire et violent.
Des démocrates discrédités :
Bien que les démocrates, dont Kamala Harris, aient été critiqués pour leur soutien à Israël, c’est surtout le bilan de Joe Biden, avec des inégalités croissantes, qui a été sanctionné. La gauche critique de Harris, avait tenté de freiner le retour de l’extrême droite, Angela Davis ayant par exemple souligné la nécessité de s’opposer à Trump pour éviter l’ascension du fascisme. En effet, il représente un recul du débat public au profit de la violence politique, des fake-news et de l’ordre social autoritaire.
Une opposition mondiale au fascisme à construire :
Ce résultat annonce un renforcement des guerres commerciales, du protectionnisme, et du mépris des urgences écologiques, menaçant ainsi les peuples déjà exposés à l’impérialisme, comme en Palestine, au Liban, en Ukraine, et au Kurdistan. En parallèle, la montée des extrêmes droites et des régimes autoritaires en Europe rend cette perspective encore plus inquiétante. Dans ce contexte, construire une opposition mondiale au racisme, au sexisme, au carbo-fascisme et au capitalisme devient une nécessité, en solidarité avec ceux qui luttent aux États-Unis et ailleurs.