Inondations en Espagne : le capitalisme nous mène en enfer
Avec plus de 200 morts, les habitantEs de Valence sont en état de choc. Les EspagnolEs oscillent entre colère face à l’inaction des gouvernements et solidarité populaire.
Dérèglement climatique
Les inondations violentes à Valence et Barcelone ne sont pas surprenantes : le phénomène DANA (ou « goutte froide ») est bien connu en Méditerranée. Cependant, le réchauffement climatique et des océans transforme ces épisodes en tempêtes dévastatrices pour les zones habitées.
L’inaction climatique est criminelle. Sous pression du profit, les gouvernements refusent de réduire les émissions de CO2 ou de sortir des énergies fossiles, laissant la crise climatique s’aggraver, avec des tempêtes, inondations et sécheresses en hausse.
La course aux profits aggrave tout
Le capitalisme exacerbe les effets du réchauffement : artificialisation des sols, bétonisation, et infrastructures insuffisantes aggravent les dégâts. À Valence, Carlos Mazón, du Parti Populaire, soutenu par l’extrême droite climato-sceptique, a supprimé l’Unité Valencienne d’Urgences pour des raisons d’économies, laissant les habitantEs démuniEs.
La solidarité, notre seul avenir
Face à l’inaction, des milliers d’EspagnolEs apportent vivres et assistance aux sinistréEs. Cette solidarité montre qu’un avenir écologique s’oppose aux intérêts néolibéraux. La société fait face à un choix : écosocialisme ou barbarie !