Ecologie & lutte des classes (pancarte) Copyright : Photothèque Rouge /Martin Noda / Hans Lucas

ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

À la une Politique

La casse sociale du gouvernement contribue appauvrit renforce les inégalités. Les prix ont encore augmenté de 4,9 % fin septembre (estimations de l’Insee sur un an). Ailleurs en Europe l’inflation décroîtrait légèrement, mais ici elle persiste, le prétendu “pic” des prix étant sans cesse repoussé…

Sur un an, l’alimentation en hausse de 9,6% !

À la caisse nous prenons toutes et tous un peu moins ou moins cher et de moindre qualité, après avoir constaté que la note était bien salée pour trois bricoles dans le Caddie. Les produits alimentaires ont augmenté de 10 % ! Cette « déconsommation » comme l’appellent les éditorialistes c’est la privation de nourriture ou de soins de bien des foyers.

Pendant ce temps, les profits continuent d’augmenter. Ainsi, entre fin 2019 et début 2023, ils ont grimpé de 21 % dans l’OCDE… alors que la part des salaires n’a augmenté que de 15,6 %.

Austérité, privatisation

Dans un même mouvement, toutes les politiques économiques européennes ont consisté à libéraliser et donc à privatiser un certain nombre de services, comme les transports en commun qui coûtent aujourd’hui bien plus chers aux usagers. Et les dotations des collectivités et des services publics continuent de baisser… 

Du coup, la machine capitaliste ne survit qu’en appauvrissant le plus grand nombre et avec des méthodes toujours plus autoritaires pour faire passer ses mesures. C’est à ce prix qu’une petite minorité s’en sort mieux, tandis que l’extrême droite suscite la haine contre les réfugiéEs, les immigréEs, les NoirEs, les Arabes, les musulmanEs qui vivent à nos côtés, promeut une société d’exclusion et de racisme…

En lutte pour prendre en main nos vies 

À l’opposé de ce cauchemar, le monde du travail est capable de porter des mesures de progrès, de solidarités, de justice sociale et de répartition des richesses. L’augmentation des salaires de 400 euros pour toutes et tous, l’indexation des salaires sur les prix, les transports gratuits, les logements décents et accessibles pour toutes et tous dont des mesures d’urgence ! Les services publics gratuits de qualité et de proximité dans la santé et l’éducation, le contrôle des représentants syndicaux sur la Sécurité sociale (faite de notre salaire socialisé) sont une exigence immédiate pour mettre fin à toute spéculation et au productivisme…

Nous n’avons pas réussi à battre Macron qui casse nos retraites. Il n’est pourtant jamais trop tard. Ainsi, les travailleurs des États-Unis – qui se mobilisent aujourd’hui dans l’automobile ou même à Hollywood pour leurs salaires et leurs conditions de vie – sont un exemple à suivre.

À l’appel de l’intersyndicale et de cinq organisations de jeunesse, le vendredi 13 octobre sera une première étape pour reprendre confiance en nous, l’occasion d’être à nouveau en grève si on le peut, de nous retrouver dans la rue. Plus que jamais, “ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent”.