"pas une année de plus, pas un euros de moins, retraites à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) 37,5 années de cotisations maxi"

TRACT – NPA santé (01/23) : L’hôpital coule, Macron regarde

Tract

Cassés et épuisés par des conditions de travail
insupportables et un management brutal, les
personnels hospitaliers vont devoir travailler
encore plus longtemps s’ils veulent une retraite complète. C’est le dernier remerciement de Macron aux« héros » de la lutte contre le COVID.
Le gouvernement, pour faire passer la pilule, annonce des mesures encore mal définies permettant à certaines catégories de partir plus tôt. Il ne peut cacher la réalité. Toutes et tous : il va falloir travailler plus longtemps si l’on ne veut pas vivre sa retraite (si on l’atteint) dans la misère.
Le «choix» que veut nous imposer Macron : c’est une retraite dans un état de santé qui ne permettra pas d’en profiter, ou une retraite sans le moyen de vivre décemment, et souvent ce sera les deux. À qui fera-t-on croire que l’on pourra travailler plus longtemps, quand tous les jours, des collègues quittent l’hôpital pour « sauver leur peau ».

L’HÔPITAL COULE , MACRON REGARDE.

Le 6 janvier, E.Macron a présenté ses « vœux » au
personnel hospitalier. Plus d’une heure de discours… pour rien !

  • Pas de plan d’embauche et de formation
  • Pas d’augmentation des rémunérations, alors que le Ségur n’a rien réglé.
  • Ses « solutions » :
    • Remettre en cause les 35 heures ! (ou de ce qu’il en reste) et de maigres garanties sur les conditions de travail.
    • Faire venir en renfort dans les services de soins les « petites mains » des services techniques et administratifs.
  • En un mot : plus de polyvalence et faire toujours plus avec moins, en nous rendant plus « flexibles » et plus « productifs »… ce qui provoquera inévitablement de nouveaux départs.
"Faisons battre Macron en retraite" Bannière

La contre réforme des retraites doit être retirée. C’est le message qu’ont clairement envoyé celles et ceux, jeunes, salariéEs, retraitéEs, mobiliséEs par centaines de milliers le 19 janvier.
Mais face à Macron, « droit dans ses bottes », il ne suffira pas d’une nouvelle journée de grève et de manifestation réussie. Il ne suffira pas non plus de « soutenir » quelques secteurs mobilisés. Il faut s’y mettre, maintenant, tous et toutes ensemble.
La seule solution c’est tous secteurs réunis, par la grève, par les blocages, par les manifestations d’imposer par le rapport de force le retrait d’un projet rejeté par la majorité de la population, mais que ce pouvoir anti-démocratique, au service d’une minorité d’ultra riches, veut imposer à tout prix.