Stopper l’extrême-droite avec une gauche unie et militante

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Les élections législatives viennent de confirmer le danger de l’extrême droite, qui a obtenu des scores historiquement hauts. Les scores alarmants du RN résultent du développement du nationalisme et du racisme dans certaines catégories de la population et du soutien croissant des classes dirigeantes et des médias. Pendant ce temps, les droites s’écroulent, notamment avec une sanction importante de Macron et de sa politique. L’arrivée au pouvoir du RN devient possible, augmentant le risque d’un néofascisme en France.

Un sursaut de gauche

La seule bonne nouvelle est le sursaut de la gauche autour du Nouveau Front populaire. Ses scores importants résultent d’une unité qui a mobilisé des centaines de milliers de personnes. Cependant, cette riposte n’est pas encore suffisante pour contrer la pression de l’extrême droite, malgré une campagne d’accusations calomnieuses et des doutes liés aux défaites sociales accumulées.

L’extrême-droite ne doit pas accéder au pouvoir

Les prochains jours nécessitent une mobilisation populaire contre l’extrême droite, avec des manifestations antifascistes massives. Pour le second tour, il est crucial de renforcer le bloc des gauches sociales et politiques et de confirmer les votes en faveur du Nouveau Front populaire et de ses alliés. Le principal enjeu est d’empêcher l’extrême droite de prendre le pouvoir, alors que la politique des droites, notamment le macronisme, a contribué à la légitimer. Il faut éliminer le danger le plus immédiat et battre le RN pour protéger les intérêts des populations issues de l’immigration, du monde du travail, et pour défendre les droits et libertés publiques en particulier les droits des femmes, les droits des personnes LGBTQIA+.

Une unité militante pour lutter après les élections

Au-delà du second tour, l’unité militante de la gauche doit perdurer. Il est crucial de renforcer l’unité d’action de toute la gauche, de la base au sommet, pour manifester contre l’extrême droite, résister aux mesures antisociales et aux discriminatoires, aux violences policières et racistes, pour défendre l’augmentation des salaires, le retour à la retraite à 60 ans, et les solidarités internationalistes. C’est par la mobilisation collective que nos vies peuvent changer.

La responsabilité du Nouveau Front populaire et de toutes les organisations de luttes syndicales et associatives est énorme. Dans les urnes et dans la rue, il faut battre le RN et reprendre le chemin des luttes pour le progrès social, pour l’environnement, et pour une autre société.